Comme pour « la lettre M », l’exercice ne prend vraiment son sens qu’avec la spontanéité. Pour respecter l’esprit dans lequel travaillait Marc Riboud, il faut donc errer avec son appareil à la main et attendre qu’apparaisse, dans l’œil ou dans l’esprit, un « mot en J » surgissant de l’environnement (ou de l’atmosphère), un peu comme la rencontre soudaine avec un gibier. Le photographe est donc bien ici un « chasseur d’images »… L’écueil à éviter est toujours de même : que le sujet (repéré ou ressenti) ne vole pas la priorité à la photo et à ses effets.